La station d’épuration est bientôt prête

Publié le par Mairie de Saint-Ambroix

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Prévue pour un équivalent/habitants de  6500, la station d’épuration dont  les travaux  ont commencé  au début de l’automne 2010 et pour lesquels  les entreprises ont bénéficiés d’un  printemps clément pour bien avancer sur le chantier, sera bientôt utilisable

 Cette station  est dite à « boues activées. »*

step.jpgUne telle installation nécessite une succession de dispositifs, empruntés tour à tour par les eaux usées qui arrivent par l’émissaire (canalisation  qui relie directement une agglomération au lieu de traitement ou de rejet)

Chaque dispositif est conçu pour extraire au fur et à mesure les différents polluants contenus dans les eaux.

 

Les eaux brutes  passent d’abord par, une série de prétraitements :

 -« le dégrillage »   a  pour but d’éliminer les éléments solides ou particulaires les plus grossiers, susceptibles de gêner les traitements ultérieurs, voire d’endommager les équipements.

- Le « dessablage et le dégraissage-déshuilage» qui  consiste  à faire passer l’eau dans des bassins où la réduction de vitesse d’écoulement fait se déposer les sables et flotter les graisses. Les sables sont récupérés par pompage alors que les graisses sont raclées en surface.
Ces traitements primaires ne portent que sur les matières particulaires décantables.

step-bassin.jpgLes eaux passent  ensuite par des   traitements biologiques qui  sont indispensables pour extraire des eaux usées, les polluants dissous, essentiellement les matières organiques. Ils utilisent l’action de micro-organismes  capables d’absorber ces matières.

Un traitement tertiaire est appliqué afin d’obtenir des eaux de qualité « baignade » et les eaux ainsi traitées pourront repartir dans le milieu naturel.

La construction proprement dite est quasi achevée, les deux  bassins sont terminés et les entreprises réalisent actuellement le montage des  équipements mécanique et électrique.

Jean-Baptiste Bagnol, responsable technique du service de l’eau suit de très prés l’avancement des travaux sur le chantier et croit  pouvoir annoncer le démarrage officiel de la station dans le courant du mois de juin.

 

*Les procédés biologiques à cultures libres : les “boues activées”
Dans ces procédés, les bactéries se développent dans des bassins alimentés d’une part en eaux usées à traiter et d’autre part en oxygène par des apports d’air. Les bactéries, en suspension dans l’eau des bassins, sont donc en contact permanent avec les matières polluantes dont elles se nourrissent et avec l’oxygène nécessaire à leur assimilation.

stepa.jpgLes principes de fonctionnement diffèrent suivant que l’objectif est de traiter le carbone ou le carbone et l’azote et/ou le phosphore : en pratique, il s’agit de permettre la sélection des espèces de bactéries capables soit de transformer le carbone en CO2, soit de transformer l’azote en nitrates puis les nitrates en azote gaz (N2), soit de stocker le phosphore.
Dans tous les cas, la séparation de l’eau traitée et de la masse des bactéries (que l’on appelle « boues ») se fait dans un ouvrage spécifique appelé "clarificateur".
step-c.jpgPour conserver un stock constant et suffisant de bactéries dans le bassin de boues activées, une grande partie des boues extraites du clarificateur est renvoyée dans le bassin.
Une petite partie de ces boues, correspondant à l’augmentation du stock pendant une période donnée, est évacuée du circuit des bassins d’aération et dirigée vers les unités de traitement des boues : cette fraction des boues constitue les « boues en excès ». La plupart des stations d’épuration municipales françaises fonctionnent selon ce principe.

50 % des stations de plus de 10 000 équivalent-habitants sont construites selon ce procédé en France.

 

Source ADEME

 

 




 





 




Publié dans Hôtel de ville

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